Histoire en metonymie
Quintilien, grand rheteur de l’antiquite, deconsiderait J’ai metonymie par rapport a J’ai metaphore et se montrait reserve quant a ses effets en discours des orateurs. Cette mefiance a perdure pendant des siecles puisque beaucoup de manuels de rhetorique ne prenaient gui?re la peine de citer cette figure de ton.
I€ notre epoque, cette figure de look reste tres utilisee dans les expressions du quotidien, mais egalement dans le domaine de la publicite. On peut citer entre autres, la facon d’utiliser des aliments assez typiques tel des tomates ou des pates pour mentionner l’identite italienne d’une marque. L’autre mode est de montrer les effets d’un service, surtout Afin de nos pubs sur des affiches. Ainsi, une marque de vetements de sport va montrer un petit garcon habille tout d’un t-shirt de sport occupe a dormir apres s’etre manifestement bon nombre depense. Il s’agit de montrer l’effet du produit concernant le illuminer.
Definition d’une metonymie
J’ai metonymie consiste a designer votre concept par l’intermediaire tout d’un nouvelle avec lequel il entretient un lien logique. Ainsi l’on devoile « croiser le fer » quand le fer designe en realite nos epees avec lesquelles l’on se battait. L’un des exemples de metonymie le plus connu reste celui du vin : on evoque votre bordeaux pour designer 1 vin qui vient de la ville Bordeaux. C’est la toute la difficulte une metonymie : la relation entre les deux points n’est pas explicitee, on emploie directement l’element A sans dire qu’on veut en realite Realiser reference a l’element B. Elle se base ainsi sur diverses aptitudes culturelles qui permettent d’identifier le concept voulu avec un autre possible que de le nommer en direct.
Le seul moyen de reconnaitre une metonymie est donc de saisir l’intermediaire qui unit l’element dont il va i?tre question et celui qui est sous-entendu. Cette relation peut etre de quelques ordres : la cause concernant l’effet (dans l’expression « avoir perdu sa langue » l’element, la perte d’la langue, est la consequence de l’element B, la perte d’la parole), le contenant pour le contenu (on peut citer une expression tres connue : « boire un verre » ou le verre est le contenant de votre que l’on boit en realite), l’artiste pour l’?uvre (on devoile souvent « lire un Baudelaire » ou « voir 1 Picasso » Afin de designer les ?uvres d’auteurs tres connus), la part concernant le bien (« tomber sur 1 toit » concernant penser trouver une maison) etc. Ce dernier type de metonymie s’appelle au passage synecdoque. Comme on peut le constater a travers ces exemples, la metonymie est une figure tres courante dans les expressions du quotidien. Elle permet de faire une sorte de raccourci dans la pensee et de rendre compte des realites de facon plus frappante ou imagee.
Pierre Fontanier, grammairien francais, classe au sein des Figures du discours la metonymie en « tropes proprement dits », car celle-ci est « en seul commentaire ». Parmi les tropes proprement dits, la metonymie reste un « trope avec correspondance ». Il livre la definition suivante de cette figure de style :
Metonymie, en grec ????????? [metonumia], changement de nom, d’????? [onoma], nom, ainsi, de ???? [meta], qui, dans la composition, signifie changement. Ce Trope est fonde concernant un rapport de correspondance entre 2 objets qui existent l’un hors de l’autre : votre rapport est en general celui en cause a l’effet, ou de l’effet a Notre cause. (p. 261, il souligne)
Fontanier distingue neuf types de metonymies :
Clarisse Chabernaud pour Notre langue francaise
Difference entre une metonymie et une metaphore
Notre metaphore et la metonymie paraissent deux figures de ton qui reposent sur la substitution d’un accessoire avec un nouvelle. Cependant cette substitution ne repose nullement i propos des memes mecanismes. Par exemple, tel on l’a vu, la metonymie remplace un element avec un autre avec lequel il a un lien logique qui permet d’effectuer le rapprochement entre les 2. Notre metaphore elle, repose dans le remplacement tout d’un element par un autre avec lequel il a un lien de similitude. Ainsi Lorsque l’on dit “cet homme est votre lion”, il ne parait y avoir pas de lien entre les deux trucs, c’est la metaphore qui cree votre lien ; alors que si l’on evoque “boire un verre”, le lien entre le verre et son contenu existe deja.
Difference entre une metonymie et une synecdoque
Une synecdoque reste un type particulier de metonymie. Si la metonymie reste generalement quantitative et remplace votre https://datingmentor.org/fr/teenchat-review/ concept par un nouvelle, la synecdoque reste qualitative et va introduire une relation entre tout cela et la part. Notre synecdoque consiste a donner a un commentaire ou un expression votre sens plus large ou plus restreint que sa propre signification. S’oppose ainsi les synecdoques generalisantes, croissantes ou expansives ou tout cela reste utilise pour designer quelque chose Sans compter que precis (ma part), aux synecdoques particularisantes, decroissantes ou restrictives ou l’article reste designe par la partie.
- Son velo a creve. (designant le pneu du velo) -> synecdoque car l’article designe la partie.
- Notre theatre attire bien le tout Paris . (designant la majorite des parisiens) -> metonymie.
Exemples de metonymies
Ah ! quelle cruaute qui tout en jour tueLe pere par le fer, la fille par la vue !
Rodrigue, as-tu du c?ur ?
Paris a froid, Paris a faim.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,Ni nos voiles au loin descendant vers Harfleur
Du desert de bitume fuient droit en deroute avec les nappes de brumes echelonnees en bandes affreuses au ciel qui se recourbe, se recule et descend, forme de la plus sinistre fumee noire que puisse Realiser l’Ocean en deuil, des casques, des roues, des barques, les croupes. — La bataille !
Arthur Rimbaud, « Metropolitain »
Rome a ne vous plus voir m’a-t-elle condamnee ?
Ce pin ou tes honneurs se liront la totalite des journees.
Ronsard, Sonnets pour Helene
Le fer qui les tua leur donna votre grace.
Malherbe, Les Larmes de Saint Pierre
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