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“Comment y’a appris a lire”: la declaration d’amour d’Agnes Desarthe aux livres

L’histoire : debut des annees 70. Agnes, trois piges, entre pour l’ecole primaire d’un 13eme arrondissement a Marseille. Jusqu’ici bien va Correctement, sauf qu’apres de la journee au sein d’ l’ecole Plusieurs filles, on amene l’enfant au sein de celle, mitoyenne, quelques garcons, sans explication, J’ai contraignant a experimenter les debuts de la mixite d’une drole de sorte : “quatre meufs Avec 1 etablissement qui profit dix classes exclusivement masculines”. Agnes apprend reellement vite pour lire “Voila tellement enfantin” se rappelle-t-elle, qu’elle ne regroupe pas pourquoi on l’encourage ou qu’on ma felicite. La fillette n’a pas de souci Grace a sa lecture Neanmoins, constate promptement qu’elle a 1 souci avec les livres : elle tous les rejette, ne parvient gui?re pour apprehender Le dont ils parlent. I§a decide donc qu’elle n’aime gui?re lire. Ce qui ne l’empeche gui?re d’ecrire Plusieurs histoires, (elle se reve ecrivain, regarde “Apostrophe” concernant se preparer pour sa carriere de romanciere), ni de devenir de la excellente eleve et sans Posseder quasiment jamais lu mon livre de sa vie, d’entrer du lycee Henry IV enfin ils en hypokhagne et de Khagne.

“Manger Notre France”

Agnes Desarthe opere un retour sur elle-meme. A la sorte tout d’un archeologue (ou d’un psychanalyste), elle essaie de Assimiler ce qui se cache derriere 1 phrase toute simple, “je n’aime Manque lire”, qui possi?de hante les vingt premieres annees pour une life. Cette introspection l’amene pour l’ensemble de ses origines familiales : mon pere qui possi?de grandi du Lybie, puis du Algerie et 1 mere nee du France de parents russes, traitant alors Un yiddish et Mon roumain, dont ma famille a peri au sein des camps. Ma langue etrangi?re francaise est “contaminee” par l’exil et pour ma jolie Agnes, Votre francais est sa “langue d’arrivee, Gri?ce i  toutes les souffrances et vos humiliations que ce force suppose au sein d’ mon imaginaire”.

Cette dernii?re ressent J’ai lecture des ?uvres francaises classiques comme 1 volonte de lui faire “manger sa France”, une France que son imaginaire d’enfant n’aime gui?re, celle une croisade et de votre deportation cote maternel, celle de la decolonisation, nos “sales arabes” et les “tetes pour bougnoules” cote paternel. “D’ou lit-on?” Agnes Desarthe a partiellement repondu pour cette question, puisqu’il y a i  nouveau autre chose, Pas delicat i  nouveau pour demeler, “car tout reste fige au sein d’ Notre confusion, melasse une memoire , lequel englue, paralyse.”

“savoir pour lire Voila apprendre des garcons”

Et votre chose, vraiment la peur des garcons, qu’elle decouvre en relisant son propre recit, celui de l’entree pour l’ecole primaire, se dГ©sinscrire de feabie “l’effroi ressenti par de la fillette pour cinq ans lorsqu’elle constate que Avec votre cour, y n’y a que deux petites de son age noyee au sein de 1 maree de garcons dont des plus grands m’ont jusqu’a treize ou quatorze annees”. Des lors, savoir a lire Voila savoir leurs garcons, ainsi, “apprendre leurs garcons c’est etre 1 proie”, comme sa propre maman votre proie Plusieurs nazis. “vraiment de la sorte, que se telescopent vos evenements Avec votre tete Plusieurs bambins, car ils n’operent aucun hierarchie avec ses J’ai grosse et J’ai jolie histoire, n’ont pas de systi?me pour rationaliser, pour relativiser”.

Humour et poesie

Agnes Desarthes deroule le recit Grace a humour, ainsi, Voila d’ailleurs ce qui parait l’avoir sauvee pour ce feroce dilemme. L’humour, des calembours, la poesie, et la traduction, c’est ses outils Afin de mettre pour distance sa terreur. Le recit transpire votre passion Afin de vos livres et votre litterature. Celle-ci y la demonstration De quelle fai§on cette dernii?re se debrouille Grace a les amours contrariees, du les contournant, avec les livres “exceptions”, qu’elle lit en cachette : Gotlib, Duras, Faulkner, Vian, Camus… et les autres, ceux qui ouvrent nos portes (Isaac Bachevis Singer), ceux , lequel l’ennuient et qu’elle relit Gri?ce i  joie plus tard, un coup debloquee, (savoureux remarques dans “Madame Bovary”).

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